1880 -1892 - Vèbre Chemins Faisant - Synthèse des archives du Conseil Municipal 3
DELIBERATION DU CONSEIL DE 1880 à 1892
Troisième partie
8 mai 1887 1040673à675 Ecole
Le maire donne connaissance au conseil du devis des travaux complémentaires pour achever l’aménagement de l’école double. Parmi les fournitures portées sur l’état plusieurs d’entre elles ne valent pas les prix portés par l’entrepreneur Soulé. Ces fournitures étant de médiocre valeurs il ya lieu de diminuer de 401f la somme portée au devis déduction faite de la remise de 12%.Suit la liste de ces produits défectueux et en premier lieu les tables fendues prix de chacune à 20f soit une diminution de 160f, puis tableaux estrade etc.
La commune demande à l’autorité supérieure de vouloir bien faire procéder à vérification des fournitures énumérées et autorise le maire à plaider en conseil de préfecture pour le cas où Mr Soulé intenterait une action contre la commune.
8 mai 187 1040676-677 Maison Bonnet
Le sieur bonnet ne veut pas se dessaisir du jardin conformément à l’accord amiable passé avec la commune, à moins qu’il y soit contraint par le conseil de préfecture, voir supra. La commune demande à être autorisée à intenter une action contre le sieur Soula Jérôme. Le sieur Soula François qui a déjà été chargé de cette affaire est autorisé à la poursuivre après accord de l’autorité supérieure.
14 aout 1887 Eglise réparations
Le sieur Lacube est chargé de répare la toiture nord de l’église cout 1151f la commune possède 150f elle demande donc un secours.
14 aout 1887 Lavoir
Il n’y a pas de lavoir au village ; Le maire propose de le placer au Pech le conseil trouve qu’il n’est pas assez central. On propose donc de le placer sur la parcelle 1114 qui est le champ du desservant.
Note il ne sera pas d’accord et le lavoir se fera à la place Voir dossier travaux.
Xx octobre 1887 1040678à 681 Ecole
Mr Bouineau conducteur des ponts et chaussées au Cabannes est chargé de l’expertise faite pour les contestations pendantes entre Mr soulé, entrepreneur de Verdun, et la commune de Vèbre, il rédige un rapport dont le maire donne lecture au conseil.
Bien que ce rapport ne soit pas favorable à la commune il y a lieu de l’accepter a l’exception du 10° point concernant les poêles. Ceux-ci sont en réalité des calorifères en céramique dont la porte à 10cm de coté et la chambre de combustion 0m3 003dm3, le bois repose sur la plaque du fond sans grille et il est impossible de l’allumer. Mr friquet sur l’instance de Mr le maire a écrit à Mr Soulet lui demandant de les retirer. La commune agrée donc le devis mais déduira la somme de 140f et demande à l’entrepreneur de les retirer. Il les avait installés en l’absence du maire bien que celui-ci lui est dit qu’il ne pouvait pas les recevoir.
Le XX 1888 Eglise
La commune a obtenues 900f de secours pour les travaux de réparation du toit de l’église ; Vu l’urgence des travaux la commune est autorisée à traiter de gré à gré avec Mr Lacube pour ne pas que la voute s’abime.
Même séance Ecole
Il reste à payer 2800f moins 113f ,38 à déduire après expertise ; l’état doit 2000f le conseil demande au préfet de provoquer le payement de cette somme et d’aviser sous peu au moyen d’assurer les 680f 62 c pour que l’entrepreneur soit payé.
Même séance Halte
Le maire présente les plans de la voie ferrée de Tarascon à Ax les Bains ainsi que les notices explicatives sur les gares.
Les chemins vicinaux rendent la commune de Vèbre centrale pour les communes de la corniche et d’Urs il leur est plus facile de se rendre à Vèbre que d’aller à Luzenac ou au Cabannes. Le conseil émet le vœu qu’une halte ou un arrêt soit fait à Vèbre.
20 mars 1888 Eglise
Le maire traite avec le sieur Lacube pour la réparation de l’école.
20 mars 1888 1040683-684 Lavoir
Les habitants devaient se rendre à la rivière, qui est éloignée du village, hiver comme été pour abreuver les bêtes et laver le linge. Les gens en souffrent, surtout en hiver.
Le conseil a donc décidé de confier à Maitre Lacube la construction du lavoir et de l’abreuvoir. Il se situera à la place lieu dit le Pech. Le coût de la construction est de 420f 94.
Note lorsque le mur de soutènement s’est éboulé, dans les années 60, on à retrouvé les traces de ce lavoir a côté et à l’est de la cabine téléphonique actuelle.
Note2 Les fontaines avaient été construites en 1854-1855 il y avait donc plus de trente ans et il n’y avait toujours pas de lavoir. En dehors de l’Ariège les gens devaient faire aussi la lessive dans des baquets en bois ou des bassines, comme le faisait parfois ma mère et d’ autres femmes, avant que l’eau soit au robinet. Les gens d’Engerma et surtout du Manché avaient des sources abondantes à proximité, mais peu d’eau dans les autres parties du village. Trois chemins permettaient d’atteindre l’Ariège, le chemin d’Ournal, le chemin du Pech à Peine il aboutissait au pied de la roche (tunnel actuel) et le chemin du village à la montagne qui allait de la Place au Pech et un autre qui du lavoir actuel rejoignait le premier sous la roche, puis tout droit au pont avec une forte pente. Sous la grange de Rauzy, lieu dit peine, se trouvait une fontaine qui sortait d’une fissure de la roche.
8 avril 1888 1040685-686 Couloumier, parapet
L’administration des ponts et chaussés veut construire un parapet de18 m de long et 1m de haut le long de la place du Couloumier. La commune souhaite un mur de 1m30 et 25m le long allant jusqu’à l’angle de la maison Bonnet afin de protéger le chemin en dessous de cette maison. Il surplombe à cet endroit la voie ferrée et une carrière. On apprend que ce chemin menait à une carrière d’ophite et qu’il était dangereux pour les enfants.
Note Nous savons maintenant d’où provenaient avec précision tous les moellons de roche verte (ophite) qui constitue l’essentiel des murs du quartier Beaucoup de ces murs sont actuellement crépis et l’on ne voit pas l’appareillage des pierres. Cette roche, qui est une lave volcanique, est extrêmement dure et difficile à utiliser pour bâtir car elle ne présente jamais d’angle droit lorsqu’on la travaille. La maison Marfaing possède, sous son crépi, un très bel appareillage de pierre plutôt petites, la grange de Bonnet quant à elle est bâtie avec de gros blocs présentant de grandes faces planes parfaitement ajustées. Je dois avoir une photo de ce mur avant qu’il soit recrépi.
19 aout 1888 Ecole
Les écoles de filles et de garçons seront maintenues à Vèbre. Décret du président de la république.
19 aout 1888 Poste
Une deuxième boite aux lettres sera posée à Vèbre à côté de la mairie. La commune payera la boite aux lettres et la pose.
19 aout 1888 1040687à689 Chemin des Foyres
Le chemin n°3 dit de Vèbre à la montagne s’arrête au quartier Crouzylle, mais la majorité des habitants ont leurs granges et leurs biens entre ce lieu et les Foyres. L’élargissement de ce chemin permettrait une meilleure exploitation des terres et des bois communaux. La commune va donc demander le classement de cette partie du chemin faisant suite au chemin N° 3 classé. Elle demande aussi une 4° et dernière journée de prestation mais en homme seulement.
7 octobre1888 1040690-691 Syndicat
Le maire donne lecture d’une lettre du préfet en date du 22 septembre 1888, il rappelle que les bois et montagnes ont été achetés par divers habitants de Vèbre Urs et Lassur à Mr Esquirol Maître de forge de Luzenac et que celui-ci les avait achetés à Mr Ferradou de Toulouse propriétaire de tout le Lordadais. Les habitants des trois communes ont acheté ces terres « pour se mettre à l’abri des régimes forestiers et aussi pour avoir le libre parcours des bêtes à laine qui sont l’unique industrie de la haute Ariège ».Le prix à été de 45 000f payable en charbon qui provenait d’un bois de réserve destiné aux réparations des ponts et des bâtisses des trois communes. Depuis la dite propriété est exploité en indivision par les trois communes. « Il existe même devant le tribunal de Foix un jugement portant que les habitants des 3 communes sont copropriétaires des dits bois et montagne. Ceux-ci se réservant le droit de ne pas être soumis à la loi forestière ».
« Il résulte actuellement de l’administration des syndicats ou procureurs fondés qui sont nommés un grand désordre qui a pour but de semer la division et la discorde dans les communes intéressées, chacune en son particulier s’arroge les droits de faire pacager les dits bestiaux où bon lui semble sans se rendre compte du grand préjudice qu’il occasionne. »
Le conseil approuve l’exposé, il demande au maire d’entreprendre des démarches au près du préfet, pour que ce dernier magistrat organise un syndicat conformément l’article 161 de la loi du 5 avril 1884. Le syndicat devrait mettre fin au malheureux état des choses actuel et qui à l’avenir administrera les bois et montagnes.
17 octobre 1888 1040692à 694 Coupe de bois pour 1888-1889
Le conseil se réunit renforcé par les trois membres du syndicat, il doit déterminer où doit se faire la coupe affouagère pour l’année 1888-1889, déterminer les conditions dans lesquelles les dits bois seront coupés et répartis. Le quartier choisi devra être facilement exploitable, afin que tout le monde soit satisfait, et pour que chacun puisse facilement s’approvisionner.
L’année agraire est en retard beaucoup d’habitants ont encore les semences à faire, la coupe doit être faite avant les neiges, le quartier choisi devra être proche du village.
Délibéré
Art 1° la coupe affouagère pour l’année 1888-1889 se fera aux quartiers dits Sarats des Mespllés et Gérissou, lieu très rapproché de la commune et longeant la limite de la forêt d’Albiés, cette partie de la forêt étant desservie par un chemin d’une mobilité convenable.
Art2 ° chaque propriétaire coupera son bois et le transportera à domicile ou hors de la coupe jusqu’à concurrence de son chauffage et de ses besoins pour l’année. Une visite sera faite par les membres du syndicat afin de s’assurer si la provision de chacun est suffisante».
Dans l’exposé le maire dit que ce quartier était le lieu habituel de coupe du bois de chauffage du temps des seigneurs de Lordat
Notes Quelques informations les bois.
La famille de Lordat vendit le Lordadais à Ferradou vers le milieu du XVIII° siècle ; Ferradou céda ensuite les bois de Vèbre à Esquirol qui revendit sa part aux propriétaires des trois communes. Les bois du Castillou à cheval sur Lassur, Garanou et peut-être Luzenac fut vendu à Francal d’Ax les thermes en1793, puis Esquirol le racheta aux enfants Francal, Caleman en fit l’acquisition en 1887 et partagea cette propriété en trois parts qu’il revendit en 1888 à Luzenac, Garanou et au Syndicat de Vèbre Urs et Lassur.
Les habitants du village allaient donc couper le bois de chauffage dans les quartiers du Sillol, Gérissou et du Sarat depuis toujours et cela s’est continué jusqu’à ce que les propriétés en dessous du Sillol soient abandonnées et boisées. Jusqu’à l’entre deux guerre la moindre parcelle de terre était cultivée soit en champs soit en pâture, il n’y avait donc pas de place ou très peu pour le bois de chauffe. Il fallait donc aller en forêt pour le couper. Mon père né en 1911 avait connu cette époque. Jésus Montana me racontait, l’an passé, que étant enfant sa mère pétrissait lors qu’il n’y avait plus d’argent à la maison, cet à dire souvent. Son père immigré espagnol travaillait, comme beaucoup, aux Talcs de Luzenac et entretenait un petit bien agricole, la famille était nombreuse. Sa mère ne voulait pour cuire son pain que du bois de noisetier, lequel bois provenait du Sillol. Les enfants attendaient ce moment avec impatiente car le gout du pain ainsi cuit était meilleur, pour eux, que celui du boulanger. Pour ceux qui ont conservé un four à bois vous savez donc maintenant avec quel bois le chauffer pour cuire pain pizza et croustade.
21 novembre 1888 Chasse
Soula Paul, banquier à Bordeaux, loue la chasse sur le territoire de la commune pour 10 ans et pour 60 francs par an. Il repeuplera le territoire et les chasseurs de Vèbre pourront continuer à chasser sur la commune.
Note Monsieur Costessèque qui était à l’époque gendarme à Toulouse et originaire de Vèbre avait fait construire une maison au quartier Pey. De chez lui on voit parfaitement le château où habitait Soula, ils étaient tous les deux chasseurs. Enfant, Françoise Costesèque me contait que lorsqu’ils avaient tués un lièvre, ou autre beau gibier, ils sonnaient du cor pour se le dire et tout le village était du coup au courant.
Autre information François Rauzy qui était né à la maison du Guimbard, en Florence, entendait depuis sa fenêtre le champ des cailles qui appelaient les petits dans les blés murs. Il y a bien longtemps qu’un cor de chasse n’a plus sonné à Vèbre de même que le champ des cailles s’est tu.
6 mars 1889 Ecole
La commune redemande le versement de la somme de 2000f pour pouvoir régler l’entrepreneur.
6 mars 1889 Montagne
Le maire fait lecture d’une demande de crédit pour pouvoir rembourser les habitants qui ont avancé l’argent pour payer les impôts des montagnes. Part de Vèbre 428f 15.
10 juin 1889 1040695-696 Ecole
L’entrepreneur Mr Soulé met en demeure la commune de Vèbre de lui payer à bref délais la somme qu’elle lui doit soit 2439, 63. Le maire lit également une lette de l’architecte et du préfet. Du fait de malfaçon les travaux n’ont pas été réceptionnés, l’académie ne verseras les 2000f de subvention que lorsque les travaux seront totalement terminés et le procès verbal de réception délivré.
Le conseil demande au préfet de vouloir bien examiner le rapport fourni par l’administration d’assurer les malfaçons et erreurs constatées et d’indiquer à l’assemblée la marche à suivre pour obtenir le procès verbal de réception qu’elle ne peut fournir.
2° « monsieur le préfet pourrait user de son droit pour mettre fin à un règlement qui nécessite une prompte solution ».
1 septembre 1889 1040697à698 Abreuvoirs
Les habitants réitèrent les demandes pour que des auges où des abreuvoirs soient construits, car il n’est plus possible depuis la construction de la ligne de chemin de fer d’accéder facilement au bord de l’Ariège à cause des rehaussement de terre. La commune va faire construire 3 abreuvoirs, au Manché, Engerma, et à Pey. Les abreuvoirs auront 4 mètres de long et seront construit par Mr Lacube.
5 janvier 1890 1040700à704 Roches du Quiè
« L’an mil huit cent quatre vingt dix, le cinq janvier à sept heures du soir, le conseil municipal de la commune de Vèbre, réuni au lieu ordinaire de ses séances sous la présidence de M.Alliat Jean Baptiste, maire.
Présents M.M.
Of Firmin, adjoint, Gabarre Sernin, Alzieu Jérôme, Soula François, Bonnet Lucien, Pelissié Jeannet, Alazet Antoine, Alzieu Guillaume, Rauzy Jean-Pierre ;
M. le Maire ouvre la séance et expose à l’assemblée que les roches du Quiè, dominant le village de Vèbre, côté nord, présentent par suite de leur élévation et par la pente des terrains presque à pic de grave dangers pour les habitants de la commune par suite des roches qui se détachent de ces masses et viennent en roulant se briser avec forces jusqu’aux murs des maisons du village.
Il ajoute que quelques habitants, peu soucieux de leurs intérêts et de ceux de leurs voisins, par esprit d’entêtement ou parti pris, et bien que les terrains en pente soient dépourvus de tous arbres, vont journellement enlever les ronces croissant sur la poutre et facilitent ainsi la course des roches ;
IL démontre au conseil les dangers qu’a encourus parfois la population de la commune et les accidents que divers habitants ont eu à regretter, puis le conseil de délibérer aux moyens à prendre pour corriger les abus et le prie de vouloir bien l’autoriser à prendre un arrêt de police interdisant l’enlèvement de tout arbuste, genièvre, buis et ronces croissant sur les terrains incultes situés au pied des roches ainsi que les chênes venant sur la roche du Quiè même.
Le conseil, oui l’exposé de son président,
Considérant que les assises des roches du Quiè sis en face le village de Vèbre, à une hauteur de 200mètres environ, présentent par suite des masses qui se détachent de grands dangers pour les habitants, de la commune et de grands dégâts pour leurs vignes ;
Ne considérant que les terrains situés entre les rochers et le village, dont dans la pente presque perpendiculaire, loin d’atténuer les dangers, les facilitent par le roulement précipité des matériaux, que dès lors il convient de laisser croître sur les terrains en pente les ronces, ou sauvageons tels que buis, genièvre, aubépines, noisetiers, etc.
Considérant en outre que les chênes croissent sur les dites roches constituent par leurs racines des ligaments empêchant ainsi les rochers de se détacher ;
Considérant que dans les cas de grandes inondations, les eaux venant avec une grande rapidité, ne rencontrent nul obstacle, viennent raviner les propriétés ou les recouvrir de rocailles, ou bien obstruer les chemins desservant la commune par des masses de matériaux venant du haut de la montagne ;
Considérant enfin que les rigoles pratiquées par les trainage des fagots ou troncs de bois enlevés sur les dits lieu faisant des creux ou ravins qui se reconduisent toutes les eaux en deux ou plusieurs endroits en face du village où des maisons sont établies lesquelles reçoivent toutes ces eaux ,en sont submergées ou bien que les propriétés riveraines sont recouvertes de roches ou de graviers de un à deux mètres de hauteur ;
Qu’il convient dès lors de faire cesser cet abus et de remédier à cet état de choses qui a eu occasionné la mort d’animaux ou d’autres accidents ;
Délibère à l’unanimité :
Art. 1er Il est expressément défendu de couper les chênes venant sur les rochers du Quiè et les ronces, genièvres, buissons, buis, aubépines venant sur les terrains en pente du versant Nord du village.
Art ; 2. Cette partie de bois et terrains est mis en défens ou en réserve quant au chauffage, et nul ne pourra aller couper du bois ou autres arbustes qu’après autorisation préalable de la part de l’autorité municipale et dans le cas de pressants besoins, c’est à dire lorsque les habitants de Vèbre ou usager seront dépourvus de bois par suite d’un long hiver trop long et trop rigoureux.
Art.3. Le maire est autorisé à prendre un arrêté en forme, le faire approuver par M. le Préfet et mettre à exécution.
Ainsi délibéré à Vèbre, les jours, mois et an que dessus. Et ont signés tous les membres présents.
13 janvier 1890 1040705-706 Auges
Les habitants de Vèbre ont pris la fâcheuse habitude de laver le linge et autres objets dans les auges, ainsi que d’en remuer l’eau ce qui provoque des miasmes repoussant empêchant les animaux de boire. Cette eau ne peut plus être utilisée par les ménagères, et l’eau puisée aux robinets placés à peu de distance s’en trouve également souillée par le rejaillissement. Le maire est donc autorisé à prendre un arrêté interdisant ces habitudes ainsi que l’entrée des animaux de quelque espèce que ce soit dans les abreuvoirs.
Note : Les robinets avaient été placés à 1 mètre du sol donc proche de la surface de l’abreuvoir, qui n’avait pas été prévu en 1885 lors de la mise en service des fontaines.
15 avril 1890 Ecole /emprunt
Il était du à Monsieur Soulé 2840f il a touché 2000f (secours enfin versés) il lui est du : 840f moins 415 francs de malfaçons reste du 425f.
Solde de l’architecte Mr Friquet 285f
Travaux supplémentaires sur le lavoir 790f
Terrains à payer pour l’assise du chemin N° 3 : 300f
Au total la commune emprunte 1800f sur 30ans remboursement de 150f par an, ce qui ferait 4500f à rembourser, soit 90f par an d’intérêts, il doit y avoir une erreur de transcription sur le registre.
15 avril 1890 Fontaines
Il a fallu dépenser 110f. Soit 60f pour les réparer et chercher la fuite et50f pour l’architecte.
15 avril 1890 Ecole
L’école est en service depuis 8 ans elle a couté 20293f 10 mais le crépi a été oublié ; il faut donc prévoir 600f pour rétablir cet oubli.
15 avril 1890 1040707-708 Montagne écobuage
La croissance excessive des fougères, genets et genièvre diminue les pâtures pour les bêtes de façon importante. Un écobuage doit être pratiqué pour débroussailler et protéger le gazon. Cout 300f ; un secours est demandé.
Note : cette mesure est étonnante lorsque l’on sait qu’il y avait 400 bovins et 2000 ovins sur nos montagnes l’été.
14 septembre 1890 Emprunt
L’emprunt de 1800f est accordé remboursable en 25 ans.
14 septembre 1890 Ecobuage
La commune doit participer pour la même somme elle vote donc 120journées de prestations.
17 novembre Ecole
La commune obtient un secours e 200f. La commune crée une somme de 200f sur les fonds disponibles. L’emprunt de 1800f a été accordé au taux de 4,5% sur 25ans.
6 décembre1890 1040709 Chemin
Les sieurs Of Firmin et Esquirol Joseph ont cédé des pierres pour construire le nouveau chemin ils demandent en payement que la commune leur cède la partie du chemin qui longe leurs parcelles soit 160m pour Of et 80m pour Esquirol. Le conseil donne son accord.
11 février 1891 Ecole
Liquidation des dépenses de l’école. Monsieur friquet est mort. La commune demande la liquidation des dépenses de l’école sans pièces justificatives.
20 mars 1890 Chemin n°3
Le maire est autorisé à faire les formalités et à régler les personnes ayant cédé des terrains pour le chemin des métairies.
5 avril 1890 Ecole
Le maire est autorisé de traiter de gré à gré avec Déramond Noël, maçon à Vèbre, pour crépir l’école et peindre les volets.
14 avril 1891 Chemin n°3 Of Esquirol
La nouvelle municipalité ne veut pas que le vieux chemin dit du Carpidou soit cédé à Of et Esquirol en dédommagement des matériaux fournis. Cela pour la raison qu’il est toujours utilisé en hiver pour débarder le bois et le passage des traineaux. La commune feras donc évaluer la valeur des pierres fournies et dédommageras en argent les intéressés.
21 juin 1891 1040711-716 Routes départementales
Suite à la lettre du préfet en date du 4 juin 1891 les routes départementales seront déclassées. Le conseil approuve cette décision. Il n’y aura plus désormais que les chemins vicinaux et les crédits prévus pour ces routes pourront être affectés à ces derniers.
16 aout 1891 1040712-716 Presbytère
Le presbytère et la grange attenante, construits de temps immémoriaux sont dans un tel état de délabrement qu’il est temps de les rendre digne du desservant. La bâtisse est très humide, les derniers travaux remontent à plus de 80ans, les plâtres s’émiettent, le devis présenté s’élève à 3371,80f. La commune est grevée d’impôts pour rembourser les emprunts des chemins, elle a un dépassement des dépenses de 571,45f, elle ne pourra participer à la réparation qu’en fournissant les bois pour le plancher, elle demande donc un secours de 2000f sans lequel les travaux ne pourront pas se faire.
10 octobre1891 Ecole
Le crépissage de l’école est terminé et les travaux approuvés.
29 févriers 1892 1040717-718 Chemin n° 3
Suite aux fortes pluies de l’hiver le chemin des métairies est fortement raviné pratiquement impraticable et dangereux pour les bêtes de sommes du fait de nombreux éboulements. Ce chemin indispensable pour l’agriculture ne peut pas rester dans cet état.
La commune prie monsieur le préfet de faire prendre les mesures nécessaires pour la réparation de ce chemin et la reprise des travaux agricoles s’ouvrant la commune prie Monsieur le préfet de faire hâter la résolution de ces travaux.
13 avril 1892 1040719-720 Chemin n° 3
Le conseil examine et approuve les plans et devis dressés par l’agent voyer pour la réparation du chemin n°3. Le texte ne donne pas le montant de ce devis.
Ici se termine les résumés des délibérations de ce registre.
Le castor
Poncy Jean-Michel