1847 - 1880 - Vèbre Chemins Faisant – Synthèse des archives du Conseil municipal 2

Publié le par Le Castor

DEUXI7ME PARTIE de 1860 à 1870

 

6 mars  1860        1040435-436       Pas de gardiens autres que ceux loués par les communes.

                Certains propriétaires ,essentiellement de bêtes à laine, font garder leurs troupeaux par des gardiens étrangers à la communauté. Ceux ci sous prétexte qu’ils gardaient les bêtes des habitants introduisaient les leurs sur nos montagnes (ils avaient ainsi le pacage gratuit pour les leurs). Cela ne peut plus être toléré du fait que les parcours sur la montagne de Gudannes sont considérablement réduits.

Le conseil délibère.

Le pâtre de Garanou ne peut plus mêler ses bêtes avec celles de Vèbre.

Il sera formé une seule vacherie une seule « ramade » et une seule bergerie sans mélange de bêtes étrangères

Les bêtes étrangères  seront saisies , à la diligence des maires, et le propriétaire condamné.

 

13 mai 1860         1040437-438       Fontaine de la Remise

                Le maire expose que la fontaine qui coulait abondamment  il y a quelque temps encore ne coule presque plus cela provient d’une boue visqueuse qui bouche les tuyaux vu qu’il n’y a qu’un seul bassin.

Le conseil décide qu’il faut en construire un second pour que les boues se décantent mieux et pour pouvoir ainsi mieux nettoyer les tuyaux.

La délibération est approuvée le 31 juillet1860 cout 135f  sur les disponibilités de la commune.

Les travaux seront effectué  par Lafaille Jean maçon charpentier à Urs suite à un marché de gré à gré passé entre le Maire de Vèbre et lui même.

 

12 mai 1861                         La vieille église ne sera pas démolie

                Le conseil après délibération décide de ne pas démolir la vieille église et de la transformer en maison d’école.

 

4 aout 1861          1040439               Mise en réserve des communaux

                Certaines personnes descendent leurs bêtes avant la descente du troupeau commun. Elles les font pacager en suite sur les communaux et de ce fait lorsque les troupeaux communs descendent le pâturages sont déjà maigres. D’autres les gardent tout l’été au village, sur les communaux, ces bêtes non gardées  s’échappent et font des ravages dans les cultures.

Pour remédier à cela les communaux situés à droite de l’Ariège et jusqu’aux limites du village seront mis en réserve depuis l’établissement des gardiens sur la montagne et jusqu’au 1 décembre ; ceux situés sur la rive gauche et jusqu’à la limite de la haute montagne le seront du 1 juillet au 30 septembre.

Seules les bêtes de travail, descendues pour les  labours, pourront  y séjourner.

Le maire est autorisé à prendre un arrêté de police.

 

10 aout 1861       1040441-442       La vieille église sera transformée en école.

                La vieille église dont les matériaux avaient été estimés à 2174f, 25 centimes n’a pas été démolie.

Photos difficilement lisible voir ci dessous

 

 

Del CM 10 ao 61 928-929 /Vèbre/ archives église /secours 4V27

 

 

Délibération du Conseil Municipal de la commune

de Vèbre

     ________________________________________          

                L'an mil huit cent soixante et un , le Dix août à une heure de l'après midi, le conseil municipal de la commune de vèbre Régulièrement réuni dans le lieu ordinaire de ses  séances , sous la présidence de Mr le Maire .

                Etaient présents M.M. Joucla Jean Maire, Lafaille P adjoint ,Of Jean Pierre,Comminge pierre, Lafaille Paul, Soula Jérome,Soulié jean  fouge,Soulié Etienne, Soula Jean , Rauzy J Bte ,et Soulié Jean.

                Mr le président à rappelé à l'assemblée que par sa délibération du 12 mai  dernier, le conseil a été unanimement d'avis de ne pas démolir la vieille église dont les matériaux auraient été évalués à2174fr 24 , et de la conserver pour en faire une maison d'école dont la communauté est dépourvue au lieu d'en employer les matériaux pour la nouvelle église.

                Il a ensuite communiqué au conseil 1° Une délibération de la fabrique de l'église de Vèbre  par la quelle le conseil municipal est prié d'aviser aux moyens de pourvoir aux frais que nécessite l'achèvement de la nouvelle église. 2° le devis des travaux restant à faire , et déjà prévus par le devis primitif . 3° Le décompte indiquant le montant des travaux exécutés, la somme payée à l'Entrepreneur et celle qui lui reste encore due et il a invité le conseil à  prendre connaissance de toutes ces pièces et à en délibérer.

                Le conseil après avoir unanimement examiné les pièces ci dessus, desquelles il résulte que les ressources de la fabrique sont presque épuisées ; que le montant des travaux effectués, y compris les honoraires de MR l'architecte, est de 17563fr 76;que les acomptes fait jusqu'à ce jour s'élèvent à 12968fr 71; qu'il reste à payer 4595fr08;que la dépense à faire pour l'achèvement de l'église est de 4400fren tout 8995 fr05 que les ressources de la fabrique soit en argent soit en journées    pour P?   à cette dépense ,ne sont que de 3476fr 04et qu'il reste un déficit de 5519fr 01,reconnaît qu'il lui est aussi impossible de pouvoir combler le déficit, car la commune est non seulement dépourvue de ressources, mais encore elle est  grevée de dettes. et par conséquent surchargée d'impositions extraordinaires, ainsi que le prouve le budget de l'année courante.

Il est  impossible aussi de faire un nouvel appel à la générosité des habitants, attendus qu'ils ont déjà fait des sacrifices , soit en argent soit en journées , au de la de leurs forces,  et que d'ailleurs la médiocrité des produits agricoles de l'année en met le plus grand nombre dans le besoin.

                En conséquence , le conseil dans l'impossibilité ou se trouve la commune de venir au, secours de la fabrique est unanimement d'avis de solliciter au prés de son excellence Monsieur le Ministre  des cultes , un secours de 5519f01 pour l'achèvement de la nouvelle église. afin qu'elle puisse être bientôt livrée au culte

                Ainsi délibéré à Vèbre les jours , mois, et an que dessus .

tous les membres présents ont signés.

                Pour copie conforme ,

                Vèbre le 9 bre 1861

                Le Maire

                               Jn Joucla.

 

10 novembre 1861            1040443-445       Crédits pour les chemins

                L’empereur accorde 2millions de francs pour rles communes affin qu’elles réparent les chemins. Le pont de la commune de Vèbre tombe en ruine .Les chemins sont dans un état lamentable ,la commune n’a pas les fonds nécessaires pour acheter les  terrains qui permettraient de les rendre plus praticable . Elle s’est imposée de 200francs pour la réparation du pont mais cette somme est loin d’être suffisante. Elle demande un secours.

 

20 juillet 1862     1040446               Droits d’usages des trois communes et de Garanou

                               Jugement préparatoire

                Le préfet informe le maire du jugement prononcé par le tribunal civil de Foix en date du 11 juin 1862. Il appelle en cause la commune de Vèbre et autres intéressés pour qu’il soit contradictoirement statué sur le litige pendant entre la commune de Garanou et  les acquéreurs des bois et montagnes de Luzenac, pour le règlement des droits d’usages des habitants.

                La commune de Vèbre à un droit d’usage très étendu sur les bois et montagne de Luzenac elle en a toujours joui sans aucun trouble et une parfaite harmonie  a toujours existé entre les propriétaires des montagnes et elle. Les griefs qui ont motivés l’instruction de l’instance pour la commune de Garanou n ‘existent pas pour nous ;Il ya quelquefois des bêtes étrangères introduites ce qui nuit au droit d’usage, mais ce n’est point un motif pour intenter une action judiciaire toujours onéreuse.

                Dans l’état actuel des choses  la commune de Vèbre n’a aucun intérêt a intervenir dans l’instance dont s’agit. A l’avenir elle avisera si ses droits étaient compromis.

 

22 février 1863   1040448               Chemin de Vèbre  à la  montagne

                La municipalité demande un nouveau tracé du chemin par l’agent voyer de la commune. L’ancien n’a pas été entretenu correctement, il est mal tracé,  peu praticable, et n’est pas en conformité avec la réglementation actuelle. Les habitants demandent un nouveau chemin plus praticable. Il est urgent d’y affecter les journées de prestations.

 

20 janvier 1864   1040449               Amélioration des terrains communaux

                               Plantation d’arbres.

                Le préfet par son arrêté du 21 décembre 1863 met le conseil en demeure de délibérer sur les mesures à prendre pour l’amélioration des terrains communaux conformément à la loi du 28 juillet 1860.Un rapport de mr l’Ingénieur Hydraulique dit que les terres incultes pourraient être améliorées par un boisement des parcelles 169,170 et 171 du plan cadastral. Ces terrains sont nécessaires pour la dépaissance des Bestiaux ,une surface de 40 ares en sera boisée et sera prise sur les parcelles 169 et 170 . La parcelle 171 et la partie des parcelles 170 qui longe la route de Vèbre à la remise sera conservée en pâture. Il s’agit de la pontarre de dessus (169et 170) qui était portée gravier sur le plan ainsi que celle de dessous(168) la parcelle 171 est celle qui va du garage Poncy au petit pont à droite de la route en montant. Le terrain sur lequel a été construit la maison Anglade, vers 1880, était communal.

 

14 février 1864                    Horloge

Les habitants se plaignaient du monteur d'horloge ,il est remplacé par Joseph Soula qui est le plus capable

Le texte ne précise pas s'il s'agit de l vieille église ou de la nouvelle

 

1864 28 février 1864        1040451-452       Instance déposée par Garanou

                Le 11 juin 1862 le tribunal de Foix  enjoint au maire de Garanou de faire intervenir en cause toutes les communes usagères des bois et montagne de Luzenac et Unac afin de débattre de leurs droits respectifs dans le procès qui oppose Garanou au propriétaire des bois de Luzenac-Unac. La commune de Garanou le fait signifier à la .commune de Vèbre par exploit du 23 septembre 1862.

                L’absence de la commune de Vèbre dans le procès pourrait faire croire que notre commune à peu de droit d’usage alors qu’ils sont importants . La commune soutiendra donc ce procès bien qu’elle ne soit pas agressée.

 

28 février 1864   1040453-454       Chemin de la Montagne.

                Le 22 février 1843 le conseil avait demandé la rectification du chemin de la montagne de la remise à La Canalette. Le préfet a fait dresser un plan avec un tableau  parcellaire. Le conseil approuve le nouveau tracé qui présente une pente beaucoup plus douce ,tel qu’il a été dressé par Mr l’Agent Voyer cantonal en date du 15Xbre 1863 .

 

8mai 1864            1040455               Garde Champêtre des trois communes.

                Les gardes champêtres respectifs de Vèbre, Urs et Lassur ne peuvent pas intervenir dans les territoires alloués aux trois communes par indivision et qui sont situés sur les communes de Lassur, Albiés, Pech, et Aston car ils ne sont pas sur leurs communes. Le sieur Denhomme jean de Vèbre sera nommé garde champêtre  spécial  des quartiers qui lors du cantonnement ont été attribués aux trois communes par indivision. 

 

15 mai 1864         1040458-460       Cimetière

                La commune a acquit le cimetière actuel  en 1854 pendant l'épidémie  à Marie Soulié épouse Alzieu mais cet achat n'a pas été régularisé. Ce cimetière s'avère trop petit pour la population actuelle et à venir . La commune achètera une parcelle à la même propriétaire et régularisera en même temps l'achat de 1854 Il était commun a la commune de Vèbre et  d' Urs. Le cout de l'achat sera proportionnel à la population.

 

15mai 1864          1040461-462       Fontaine

                Les fontaines du village sont en mauvais état. Elles ont données lieu à plusieurs réparations depuis qu’elles sont faites. Les tuyaux de mauvaise qualité  cassent et inondent les maisons inférieures. Il faut  les changer entre la fontaine de Nifort et Laplace. La pression est considérable. Les fontaines de La Remise sont bouchées par les boues ferrugineuses.

 

16 mai, 1864        1040463-464       Chemin de la Montagne

Le  chemin  a été rectifié sur presque toute sa longueur le préfet déclare le projet d'utilité publique le 12 avril 1864 cout:1419f,  45

le conseil vote une imposition de 100f pour l'acquisition des terrains; il vote aussi une imposition de 150f en deux annuités pour l'amélioration du communal de la pontarre

 

13 novembre 1864            1040465-467       Eglise

                Les eaux qui descendent du quié apportent de l'humidité à l'église qui est en terre plein.

Les journées volontaires non employées seront utilisées à creuser un fossé côté nord pour faciliter l'écoulement des eaux; Lorsqu'elles seront épuisées elles seront payées en argent pour que les plus nécessiteux puissent en profiter.  Les travaux seront effectués sous la direction de Mr le maire.

 

16 février 1865   1040468-469       Porcs non confiés à la garde du porcher.

                Pendant la belle saison des enfants gardent les porcs alors qu’ils devraient être confiés au gardien communal, qui les menait sur les pacages de la commune. Ces enfants n’étant pas capable de les garder il arrive souvent que ces porcs s’échappent et fassent des dégâts aux récoltes. Monsieur le maire est autorisé à prendre les mesures nécessaires pour remédier à cet état de chose.

 

Note ce texte nous apprend que ce mode de gardiennage s’était  toujours pratiqué. Il  était encore  pratiqué à Urs dans les années 1920.Mon oncle qui avait été élevé dans cette commune en gardait avec ses copains et un jour avec B. ils eurent l’idée de les faire baigner dans le canal du moulin, les porcs nagent bien, outre qu’ils avaient failli les faire noyer ces bêtes elles  tombèrent malade, inutile de dire qu’ils n’ont pas eu froid aux oreilles quand ils les ramenèrent .

 

14 mai 1865                         Chemin N°1

                Acquisition de parcelles pour le chemin 1038F; 800f seront empruntés à des habitants de Vèbre payable en 4 annuités

 

 

14 mai 1865         1040470-471       Pont

                Des réparations importantes  sont nécessaires d'où une imposition de  200f.

 

21 mai 1865         1040472-474       Respect des montagnes

                Depuis le cantonnement avec Madame de Linarac les parcours des bestiaux sur Albies Pech et Aston sont considérablement réduits. Il convient donc que nos pâturages soient scrupuleusement respectés. Monsieur le Maire de Vèbre et à défaut Mr le maire d’Urs sont chargés de faire respecter les territoires indivis.

 

 

3 septembre 1865              1040475-476       Imposition

                Le préfet rappelle au maire qu'il n'est pas possible de dépasser une imposition de20C par francs, en conséquence le conseil vote une imposition de 100f pour 1866 et de 150f pour 1867 à 1872 pour la réparation du pont et l'achat des terrains pour le chemin N° 1.

 

26 novembre 1865            1040477-479       Cours d’adulte

                La commune organise des cours d'adulte comme dans les autres communes; Il sont destinés aux adultes et aux adolescents . Les enfants quittent l'école au moment où l'enseignement leur est le plus profitable et ne reprennent plus les livres chez eux . Une somme de 25f est prévue pour l'achat d'une lampe et autres fournitures ainsi qu'une gratification pour l'instituteur.

 

8 avril

1866      1040480-483       Ecole de fille

Monsieur Moraro remplace Mr  Maulet comme instituteur Madame Moraro est autorisé provisoirement à ouvrir et à diriger  une école de Filles  dans la même commune;

Le maire n'ayant pas trouvé de local indépendant, pour loger l'école de fille, la commune fera des aménagements dans le hangar attenant à l'école de garçon, le propriétaire ne voulant pas faire de frais. Le local est affermé jusqu'en 1870  si le bail n'est pas reconduit la commune pourra récupérer les briques de la cloison et les carrelages à son profit ou les revendre. Le cout de l'appropriation s'élève à 153 francs.

 

 

27 mai 1866         1040484-485       Chemin de la montagne

La commune affecte une somme de 50f pour l'entretien du chemin de la montagne. Les journées de prestations sont efficaces et il faut déblayer des rocs.

 

17 février 1867   1040486               Nomination du porcher

                Afin  d’éviter les dégâts causés par les cochons gardés individuellement ces bêtes seront gardées par le Porcher communal du 18 février 1867 au  1° novembre 1867. Mr Berninat Barthélémy est nommé porcher au même tarif que les années précédentes

 

21 février 1867   1040487-488       Garde champêtre des montagnes indivises.

                Monsieur Chrétien Jean de Vèbre est nommé Garde Champêtre des montagnes de Vébre Urs et Lassur.  Il touchera 50 francs moitié payé par Vèbre et le reste payé par Urs et Lassur.

 

 

31 mars 1867       1040489-490       Pont en bois

                L'agent voyer à dressé le devis de réparation du pont en bois, sur l'Ariège, il s'élève à 224f , 21 c

 

31 mars 1867       1040490               Frais d’expertise

                La part à payer par la commune de Vèbre pour les frais d’expertise sur les bois du Lordadais  s’élève à 48 fr 18 c

 

26 juin 1867         1040491-493       Cimetière

Suite à la séance du 15 mai 1864 Le maire est autorisé à acheter le terrain attenant au cimetière, qui devient trop petit pour la population de Vèbre et d' Urs. La commune l'achètera à Me Soulié Marie épouse Alzieu , elle régularisera en même temps l'achat de la première parcelle à la même personne cout 480f . Mr le maire est chargé de faire participer la commune d' Urs aux frais proportionnellement à leur population.

 

26 juin 1867         1040493,495-497              Pont

                La commune doit se donner les moyens de reconstruire le pont. Ace jour l'administration s'est toujours refusé à valider les impositions extraordinaires pour le pont car il n'y avait pas de vrai projet et ainsi la commune de Vèbre est la seule qui n'a pas de pont en pierre du canton. Cette construction est bien au dessus des moyens financiers de la commune.

Le maire opte pour 'un pont métallique comme ceux utilisés sur les chemins de fer . Il est chargé de faire les démarches auprès de l'administration des ponts et chaussées. Le conseil vote une imposition de 150f pour 1868 pour être affectée à la construction du pont.

 

 

 

 

28 juin 1867         1040497-1040499             Travaux du cimetière, Atelier de Charité

                                 

                Les fonds destinés à aider les pauvres en hiver seront employés a donner du travail au plus nécessiteux dans le cadre d'un atelier de charité. Les 50 f non employés pour les chemins iront a cet atelier.  Le travail consistera à clôturer le cimetière, à construire un mur,  à tirer des déblais et à clôturer le devant de l'église . La commune demandera à bénéficier des fonds prévus par le gouvernement  pour ces ateliers

 

16 février 1868   1040500-503       Réglementation pour le payement du louage du taureau

                Le rôle de payement de la location du taureau, pendant la transhumance, était proportionnel au nombre de vaches saillies et donc établi a la descente des bêtes de la montagne, ce qui donnait lieu à de nombreuses contestations fondées. Le taureau sera donc loué pour l’année et le rôle établi en même temps que sa location et chaque propriétaire payera en fonction du nombre de vaches qu’il possède. Le texte établi une réglementation détaillée.

 

12 avril 1868        1040504-506       Garanou actionne les trois communes.

                « Monsieur le maire à donné connaissance au conseil de la lettre précitée qui l’invite à délibérer sur la demande  fournie par la commune de Garanou tendant d’actionner la commune de Vèbre aux fins de faire déclarer l’existence et l’étendue de droits d’usage qu’elle prétend exercer sur les montagnes de Vèbre Urs et Lassur. »

                Les communes du Lordadais avaient des droits d’usages sur les communes limitrophes et se groupaient pour les exercer. C’est ainsi que Luzenac, Garanou et Unac se groupaient pour les pacages et les droits d’affouage, il en est de même pour Vèbre ,Urs ?et Lassur. Quand le Lordadais a été mis en vente les communes ont acquis  des terrains, Garanou n’en a pas acheté et  s’est détaché de Luzenac -t Unac pensant jouir des bénéfices des droits d’usages sur ces anciens territoires, principalement sur Lassur, sans  en acquitter les frais et supporter les charges  et les risques.

                Les  montagnes de Vèbre Urs et Lassur ont été achetées par des particuliers, la commune n’a que le droit d’usage. Garanou doit s’adresser  à ces propriétaires, les communes doivent être impliquées dans cette instance pour défendre, leurs droits.

 

31 mai 1868         1040507-510       Pont

L'agent voyer a dressé deux projets pour ce pont . Le premier en maçonnerie s'élève à 20 000f environ ,le second en charpente métallique s'élève à 13 500f . la commune possède 1500f. Le conseil vote une imposition extraordinaire de 12 centimes additionnels pour 1869 en attendant un choix définitif . La loi sur le classement des chemins vicinaux qui doit être prise prochainement par le parlement, le conseil attend qu'elle soit votée pour faire un emprunt.

La loi du 10 aout 1867 rend l'école gratuite, la commune augmente donc les impositions pour pouvoir payer l'instituteur qui jusque là était rémunéré pour moitié par la commune et pour moitié par les parents.

 

16 aout 18            1040511-513       Cimetière

Le conseil vote la somme de 500f pour agrandir le cimetière . Voir le texte de 1867. Le nouveau texte ne parle plus de l'acheter en commun avec Urs, ils avaient du faire le leur entre temps.

L'emplacement du pont est confirmé là ou se trouvait l'ancien

 

15 novembre1868             1040514-517       Classement des chemins et travaux

La commune possède 2 chemins de 1ere catégorie et 2 chemins de 2eme catégorie. Il reste à construire en 1ere catégorie 1600m et 2150mètres en 2°. La portion des prestations ordinaires susceptible d'y être appliqué est de 22 760f .

D'après la loi du 11 juillet 1868 les chemins vicinaux devront être achevés dans un délai de 10 ans.

La commune possède un excédent de 1250f, 71 c ,1200f en seront affecté au pont; la commune empruntera 5000f à la caisse des chemins vicinaux qui vient d'être créée  pour un taux de 4%remboursable en 30ans.

Une imposition extraordinaire de 16 centimes additionnels  représentant 20f par an est votée pour une durée de 30ans. Une imposition de 4 centimes sur une durée de 10ans  est prévue pour achever les chemins ordinaires.

 

15 janvier 1869   1040518-526       PONT

                                Emplacement

                Des habitants du village ont signés une pétition pour que le nouveau pont se trouve au niveau du gouffre de Peine . Une des culées aurait été bâtie sur la roche. Le préfet demande donc une délibération.

Les pétitionnaires trouvent le lit de l'Ariège trop large  à l'endroit choisi, qui est celui de l'ancien pont  et ils préconisent un pont à deux arches, de plus les fondations des culées ne seront pas solides. Celui d' Albies a été construit sur un terrain identique, il n'a qu'une seule arche de 16 m de diamètre, comme celui de Vèbre et il présente toutes les garanties de solidité. En construisant le pont au niveau du gouffre on évitait de construire deux autre petits ponts sur le canal et sur le bras mort et d'après les pétitionnaires on n'aurait pas eu une pente de 15 centimètres par mètre, comme c'est le cas à la Caillorte. Le maire réfute cette solution. La culée à construire, au pont de peine,  coté gauche du pont en amont, devra être beaucoup plus  grosse et volumineuse, un gouffre se trouve sur la rive droite ce qui nécessitera beaucoup de travaux, la roche de la rive droite à une dénivellation d'au moins 20 mètres, sur le nouveau tracé du chemin il faudra prévoir au moins trois lacets, ce nouveau chemin passera dans des terrains riches et allongera la distance de La Remise à Vèbre de 500 mètres au lieu de 100 comme le disent les pétitionnaires. De plus il faudra indemniser les terrains expropriés et aussi le propriétaire du moulin puisqu'il faudra assécher le canal pendant la construction du pont.

Jusqu'à ce jour personne ne s'est opposé au classement et tracé des chemins existant; le dernier date de 1867. 

« ....les pétitionnaires n'ont pour autre vue que d'entraver la réalisation d'une œuvre éminemment utile et vivement désirée par les habitants et par le gouvernement de l' Empereur qui s'efforce de venir au secours des communes qui généreusement  contribue. »

 

 Ce texte nous confirme le tracé de l'ancien chemin de la Caillorte . Sur le plan de 1820 à la sortie du Pech  il descend droit sur le passage à niveau actuel, il devait donc passer la ou descendent les canalisations des eaux usées puis sur le Taousol et tout droit.

 

Le 21 février le conseil, dans un texte assez long, augmente l'emprunt de 5000f et le porte à 6 677 francs pour pouvoir couvrir le frais des travaux. Rappelons que les chemins vicinaux devaient être terminés dans un délai de 10 ans.

A l'époque la population de la France était encore rurale à 90% et pour que cette loi fut votée il fallait que ces chemins fussent en bien mauvais état dans tout le pays. Qu'elle charge pouvait tirer une charrette sur une pente de15% comme à la   Caillorte ? pas grand chose, d'autant plus que la plus part des habitants n'avaient pas de chevaux mais des ânes. Idem sur le chemin d'Urs il fallait passer sur la falaise et il n'était pas carrossable pour les charrettes .

 

21 février 1869   1040526-531       Le département aide pour les travaux des chemins.

                La commune avait emprunté 5000f avec des annuités de 150francs, à la caisse des chemins. Le département qui est pressé de voir les travaux des chemins terminés versera 11% de la somme emprunté, ce qui fera une économie de 5%.La commune augmentera donc la somme empruntée de telle sorte que les annuités soient inchangées, en tenant compte de la subvention. L’emprunt sera donc de 1667Francs

 

21 février 1869   1040532               Nomination du vacher

                Le vacher communal de Vèbre est nommé il s’agit de Sicre Gabriel de Lassur il sera accompagné du vache communal nommé par Urs et Lassur. Il n’y aura qu’un seul troupeau.

 

21 février 1869   1040533-534       Maison d’école

                Le bail pour loger l'instituteur et l'institutrice se terminera l'an prochain. Il n'y a pas de maison convenable à louer à Vèbre il faut donc des à présent en chercher une. L'emprunt du 15 9bre1868 sera augmenté de 1667franc set porté à 6667 francs.

 

31 mai 1869                         Emprunt Esquirol

                Le 1er juillet 1857   des conseillers municipaux empruntèrent 1300f à Esquirol (Maitre de Forge) pour le compte de la commune. Ils devaient rembourser en charbon, mais cela n'a pas pu se faire. La commune demande donc  la régularisation de cet emprunt qui sera remboursé par tranche annuelle de 205francs,  à compter de 1870. Le préfet régularise le 6 juin 1870.

 

à suivre

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