1847 - 1880 - Vèbre Chemins faisant - Synthèse des archives du conseil municipal 1
CONSEIL MUNICIPAL 1847à 1880
Première partie de 1847 à
21 novembre 1847 Lassur succursale
La paroisse de Vèbre est composée des communes de Vèbre, Urs et Lassur. L’évêché demande que Lassur soit érigé en succursale de la paroisse de Vèbre
28 janvier 1848 Lassur succursale, refus
Lassur s’oppose à une érection en succursale. Rien ne s’oppose à ce que Lassur reste une annexe de Vèbre. La demande est rejetée.
11 avril 1848 Pont sur l’Ariège
Le pont sur l’Ariège est en bois et en très mauvais état. Suite à la crue de l’Ariège les journées de prestations qui doivent se faire pour l’entretien du pont sont ajournées.
26 décembre 1848 Horloge
L’horloge doit être réparée Mr Pierre flingue de Massat est chargé de la réparation des ressort cout 30 francs. Les cordages seront achetés à me Lafaille de Vèbre, marchande, cout 69 francs.
10 janvier 1849 1040392-393 classement des chemins vicinaux
Les chemins sont classés en trois classes
1° classe ceux desservant plusieurs commune pour nous le chemin de Vébre à Urs . Le point de départ est la place.
2° classe les chemins limitrophes ,nous en avons trois celui de la montagne, celui d'Albies et celui de Caychax
3°classe tous les chemins interne à la commune. Le texte fixe les conditions d'entretien Ils sont classés en vertu de la loi du 21 mai 1834
14 janvier 1849 Ecole
Monsieur Doumens instituteur à Vèbre démissionne il était né à Verdun le 7 juin 1826 il est remplacé par Mr Fouet Jacques demeurant à Rieucros qui demande le poste à Vèbre.
13 février 1849 Terrains usurpés
Le maire demande deux hommes connaissant bien le terrain . Ils devront contrôler les parcelles usurpées. Si la largeur des chemins est insuffisante là ou les terres ont été usurpées ,les usurpateurs devront rendre ces terrains ;si la largeur est suffisante ils devront s’acquitter des droits d’enregistrement et cela afin de rembourser les dettes envers la veuve Suau.
20 mai 1849 Ecole
La commune vote une imposition supplémentaire pour la confection de meubles d'école.
12 aout 1849 1030394-395 Pont
Les eaux sur l'Ariège sont au plus bas Mr le préfet vient d'ordonner 49 journées de prestations et une partie que la commune ferait volontairement pour économiser un peu d'argent. La commune demande au conseil d'ordonner les travaux et de pouvoir prendre l'argent sur les fonds de réserve prévus pour faire face aux dépenses judiciaires .
4 Novembre 1040395 Pont
Le conseil demande au préfet que les 49 journées de prestations non utilisées et les six cents francs disponibles dans la caisse de la commune ,chez le percepteur, soit affectés au travaux du pont.
86 novembre 1850 1040396 Pont
Il est urgent de mettre la construction en cours, les usagers doivent emprunter le pont d' Urs
Il faut faire rentrer le bois voir les charpentiers évaluer la quantité de chevilles nécessaires calculer le cout des dépenses et demander au préfet une ligne de crédit.
juin 1851
Le conseil demande la marche à suivre pour a construction de 3 fontaines publiques la commune s'engage pour 300 f et des journées volontaires.
1851 7 février 446-448 vacher laiterie Nomination des gardiens vacher berger laiterie limites
1° Est nommé vacher Roques Joseph d’Albies ; salaire 45cts par vache à cornes et deux livres de pain et un pain de miété (ou mece ?) par fegnal. Les dégâts s’il yen a seront à la charge du vacher si la faute lui incombe et répartis sur toutes les bêtes si la faute n’incombe pas au vacher.
2°Pour la laiterie est nommé Lacaze Mathieu, elle se tiendra à Baranne et Courtalgelat.
3°Est nommé Berger Alazet Etienne Tignacat, de Vèbre .Le troupeau aura la place à Majousset et au cartier d’Aigou vernino. Les limites seront du planel du piperlan suit à la jasse de légunes droit al sarat del le cadous de là descendant droit au coumel d’espauruc pour s’en aller dans varanne. Les gardiens seront sous les ordres des maires de Vèbre, Urs, Lassur. Les autorités pourront remplacer les gardiens qui ne se tiendront pas aux ordres. Ces mesures sont nécessaires car des gardiens du temps passé ont commis des abus nuisibles aux intérêts des communes.
4° « Les troupeaux qui sont pour alimenter les terres auront comme parcours des charges ?? (ou jasses) tous les bois hormis les taillis défensables jusqu’ à la jasse de Jerissou delà à Labail d’Albies et les Planels de Géries, la coste de la Cravailrisse, dessus Redon et Bigerset tout droit Majousset »
22 février 1852 Fontaines
L'architecte en chef des bâtiments public écrit au maire de Vèbre. On y apprend qu'il s'est rendu sur la commune pour voir les travaux à effectuer. La dépense à effectuer dépassera de beaucoup les ressources de la commune. Les conduites en terre sont abandonnées depuis longtemps, celles en fonte, "qui présentent le plus de garanti sont d'un prix si élevé qu'il ne faut pas songer à les employer dans cette commune" l'architecte attend les renseignements sur un nouveau type de conduites.
18 avril 18852 1030901(2O1830) Fontaines
Le conseil se réunit, suite à la lettre du Préfet en date du 22 mars 1852, pour délibérer sur la construction des fontaines. La commune dispose de 750 francs placé au trésor; 272 journées de travail volontaire et 252 francs d'argent Total 1302f
.La commune contractera un emprunt pour le supplément.
Le cout des travaux est trop élevé l’architecte n’établira pas de devis
10 novembre 1852 1040397-398 Pacage dans les prés de Labal
Des habitants de Lassur parmi les plus notables ont constitué un troupeau de bêtes à laine et à grosses cornes qu’ils laissent pacager dans les prés de Labal communaux et appartenant à des particuliers.de ce fait les pâtures sont ravagées et les troupeaux des trois communes à la mauvaise saison doivent pacager sur les terrains très en pentes. Le conseil renforcé des propriétaires de Vèbre qui ont des terres sur ce quartier condamne cette attitude et demande que les habitants des trois communes se soumettent au jugement du tribunal correctionnel du 28 décembre 1831
5 février 1853 1040399 Mariage de l’Empereur
Monsieur le maire lit au conseil une lettre de Mr le préfet transmise au juge de paix à destination de tous les maires du canton « annonçant le mariage de sa majesté louis Napoléon trois empereur des français a tous présents et à venir, salut, avec mademoiselle de Montigé, duchesses de Téba fille du comte de Montigé : Tout le conseil a cette glorieuse annonce à répondu à l’unanimité d’une seule voix vive l’Empereur et à la future impératrice que Dieu protège leur salut et leur règne et l’Assemblée Nationale et ont signé.
29 janvier 1854 1040400-402 Eau et fontaines
La commune engage les travaux des fontaines ,3 à Vèbre une à la remise cout 2446 f hors terrassement, emprunt 2200 f.
Mr le Maire rappelle que la commune est toujours dépourvu d’eau et qu’il faut faire construire des fontaines pour y remédier et aussi pour donner du travail aux ouvriers indigents Mr le préfet indique dans sa lettre du 1 Décembre 1853 q ’une somme de3 500 000 francs a été débloquée par le ministre pour l’exercice de1854, par décret impérial du 22 novembre 1853 pour donner du travail aux ouvriers indigents. Il donne aussi connaissance du devis estimatif dressé par l’agent voyer cantonal (ce n’est plus l’architecte départemental comme en 1851) ce devis s’élève à la somme de 2920f 40c il prévoit 3 fontaines à Vèbre et une fontaine ferrugineuse à la Remise au bord de la route nationale 20
Le texte précise que l’Ariège source la plus prés du village est à 400m et qu’on y accède par un chemin presque impraticable ;
29 janvier 1854 1030913-914 (2O1830 Liste des plus hauts contribuables )
Anglade cléments185,31; Soulié Emmanuel118,05; Bonnans Pierre89,89 ; Of Jean-Pierre baraset64,70 ;
Soulié joseph avoué64,70; Paz marie 49,45; Gardes Gérôme68,92; Soula jean Cpte44,80;
Astrié de Gudannes39,35; Lafaille Pierre40,70; Alazet Gabriel fils de Gérard59,70; Pelissie pierre jafis28,35;
Soulié jean cabaretier24,74 ; Delnondedieu Sébastien26,22; Florence Antoine25,65; Denjean Etienne25,26;
Estèbe curé24,41 ; Soulié Gérôme (manché)25,90; Alzieu Gguilde ainé22,84: Alzieu Dominique22,78;
Rauzy jean capt 20,71; Lafaille jean pierre 20,63
29 janvier1854 1030923-924(2O183) Liste des ouvriers indigents de la commune de Vèbre.
1 Puch Mathieu Lacaten 17 Papy Antoine Laréglat
2 Soula jean Bernard 18 Lafaille Jean Pijoulet
3 Pélissier Jérome 19 Soulié Jean-François
4 Bonnet Guilhaume 20 Soula Jean
5 Soula Jérome 21 Bernadac Pierre
6 Canal Jérome 22 Galissier Jean
7 Alzieu Jean Bernard 23 Pélissier Laurent
24 Esquirol Pierre
8 Puch Mathieu sans quartier 25 Gardes jean baptiste
9 Soula Baptiste compte roy 26 Soula Jean Laberdure
9 Berninat Mathieu Perdut
10 Lafaille Jérome 27 Rauzy Jérome Barraquet
11 Soulier Jean Rat 28 Lafaille Jean Perroulet
12 Papy Jérome 29 Alazet Pierre
13 Lacaze Mathieu 30 Esquirol Joseph
14 Denom Jean 31 Canal Noël Coumis
15 Gardes Pierre 32 Denjean Antoine
16 Canal Mathieu fils
23 février 1854 1040403 Fontaines
Mr Soulie cède à la commune la source, sise à Pesquié, qui alimentera les fontaines.
28 février 1854 1040404-405 Fontaine.
La commune vote la demande d'emprunt et une imposition supplémentaire de 300f par an.
8 avril 1854 1040406 Excèdent 1853
Le budget de 1853 présente un excèdent de 411fr 71 qui seront appliqués à la construction des fontaines.
21 mai 1854 1040406-408 Limites des pacages
Les conseils municipaux des trois communes se réunissent à la mairie de Vèbre. Ils décident que à compter de ce jour les quartiers de Coummo obscuro ,courtal gélat d’en bas et courtal gélat d’en haut seront réservés à la vacherie gardée par un vacher communément nommé, et à la laiterie des trois communes.
Les limites sont ainsi fixée/ : Du coté du couchant, à partir de l’extrémité supérieure de la jasse de Coumou Obscurou , en ligne droite jusqu’au bout de la jasse de courtalgélat d’en haut. Du coté du levant , depuis l’extrémité sud de la jasse de courtalgélat d’en haut jusqu’au pied du rocher de Courtal diu d’en bas, situé auprès du ruisseau qui descend du Ferradou, et de ce point en ligne droite jusqu’au fond de la jasse de Coumou Escurou .
Il est expressément défendu à tout pâtre ou vacher d’y conduire un troupeau , commun ou particulier, autre que ceux désignés plus haut et y compris les troupeaux de brebis qui descendent tous les soirs aux métairies. Cette interdiction court du 11 mai au 11 octobre .
9 juillet 1854 1040408 Chemin d'Albiés à Luzenac
L'agent voyer cantonal communique le plan du chemin qui reliera Albies à Luzenac et qui traversera le village. La commune demande que les riverains qui céderont du terrain soient indemnisés par le Département.
23 juillet 1854 1040408-409 Chemin d'Albies à Luzenac
La commune demande qu'il soit continué jusqu'au Cabannes elle demande que le département vienne à son secours pour indemniser le propriétaires faute de quoi ce chemin ne se fera pas
13 aout 1854 1040409-410 Le fumier de la bergerie de Barrane
Les conseillers municipaux des trois communes sont réunis à Vèbre. Les Sr Soulié et Denjean se sont vu dresser procès verbal par les gardes communaux de Luzenac et de Unac parce qu’ils avait ramassé du fumier provenant de la bergerie pour le descendre au village, comme cela se faisait de tous temps. Les maires des trois communes soutiennent les sieurs Soulié et Denjean et sont chargés de défendre les intérêts de la commune.
Note Enfant les dames Bonrepaux de La Remise me racontaient comment cela se passait . Elles avaient connu cette époque alors qu’elles étaient enfant. Cette coutume semble avoir cessée pendant la guerre de 1914. Après guerre les engrais chimiques, fabriqués à Toulouse à l’OMNIA, ont fait leur apparition. Les cours par correspondance que pouvaient suivre les agriculteurs, et les conseils des agents de l’agriculture ont contribué à l’information des exploitants ainsi qu’au développement de nouvelles techniques. Noter que la jasse de Baranne se trouve tout au bout du plateau de Beille d’en Bas(commune de Luzenac)mais les trois communes y ont droit de parcours Il faut compter 6 heures de marches depuis le village pour y accéder. Un tour de rôle était établi pour récupérer le fumier (eicher)
24 septembre 1854 1040410-411 Choléra Aide aux malades
La commune nomme 3 hommes pour venir en aide aux malades et porter les morts en terre ainsi que 2 femmes, ils toucheront 1f par jour et 1,50 si le nombre de malades augmente
Soula Jean, Pach Mathieu, Pelissie Laurent, Alzieu Jean, Lacaze Marie, Lafaille Marguerite.
8 octobre 1854 La commune payera 14 francs pour le 4 hommes et 4 francs pour les deux femmes attendu quelles n'ont servi que 2 jours . Ces sommes seront payées en partie par les familles qui ont eu des morts a porter en terre et le reste par la commune . Le pasteur percevra la somme prévue avant l' épidémie.
1855 17 janvier Fontaines
Le Préfet autorise un emprunt de 2000f pour la construction de 4 fontaines.
28 janvier 1855 Délibération du conseil
Le conseil examine les plans et devis estimatif de l'architecte cout des travaux 3085f
la commune possède 2334 f Il manque 751 f. La commune accepte le projet et demande un secours Dans le cas où le secours demandé ne serait accordé qu’en partie les conseillers se cotiseront pour combler la différence en attendant que la commune puisse les rembourser.
28 juin 1855 Budget fontaines
emprunt accordé en janvier1855: 2000f en caisse 134f ; secours accordé 200f ; déficit 751 francs.
1855 7 novembre 450-452 église délibération Construction de l’église
Le maire présente au conseil le plan et le devis de la nouvelle église Le conseil accepte le plan et le devis et demande un secours à l’état. Voir de dossier sur la construction de l’église.
10 Février 1856 1040412-413 Limites des pacages des brebis
Les conseils de trois communes se réunissent à Urs pour fixer les limites des pacages.
Pour les bêtes à laine qui pacagent du 1 juin au 30 septembre la haute montagne :Ces troupeaux se tiendront du Sarat de Lasadou jusqu’au carayrou de Courtal diou en suivant le ruisseau ;qui dessine les limites et de Courtal diu pourront aller jusqu’au Gourg des saurgé ? en se privant des jasses de Courtal diu et gyries du coté du levant ils pourront parcourir depuis le sarrat del lacadou
Jusqu’au coumel Espauruc en suivant le chemin pour pouvoir aller pacager dans Luzenac.
2° Pour le troupeau employé à l’engraissement des terres la limite Nord est fixée ainsi qu’il suit, savoir :Ils pourront partir de Cendret droit à la fount de L’abet en suivant le chemin qui conduit droit au Sarrat de Courtézio et de là ils descendront aux tartiers de courtézio droit à la Crabayrisse. De là ils pourront pacager à la Coste jusqu’au Soutanac de la coste et de là tirant droit au coumel des planels de Gyries. Ainsi délibéré à Urs etc.
10 mai 1856 1040414-415 Fontaine
Le conseil approuve les plans et devis La commune possède 2500f le devis s'élève à 3270francs; la commune demande un secours de770francs
6 juillet 1856 1040416-417 Chemin de la Montagne
Les journées de prestations faites depuis la loi dite des chemins vicinaux ne sont pas satisfaisantes. Car le chemin de la montagne n'en profite pas. Il s'agissait de l'ancien chemin qui par de la place , la Cayorte ,le castagné le Carpidou la Coste de Pégallot, Crouzille , le Biors d'À bail, le Biorsd'Amont, pont crabier et de la au pont limite de Vèbre et de Lassur. Ce chemin est un des plus important pour la commune car il dessert les métairies et la montagne.
Le conseil demande que le chemin soit classé chemin d'exploitation, soit agrandi à 5 métrés,il demande que les journées de prestations lui soit prioritairement affectées et il demande aussi que les communes de Lassur et d'Urs participent à son entretien à partir des communaux de Lassur et d'Urs qu'il longe (Biors) vu que ses communes l'utilisent.
6 juillet 1856 104047-420 Fontaine ,réclamation Soulié
Le conseil délibère pour examiner la demande de Emmanuel Soulié ,juge de paix aux Cabannes. Celui-ci possède un droit d'eau à la source de Pesquié qui doit être captée par la commune pour alimenter les fontaines [ 220l /mn en 1930 pour les nouvelles fontaines ] . En échange et pour ne pas perdre son droit d'eau il demande qu'une fontaine soit faite à à coté du grand portai de sa basse cour, dans son jardin, au quartier d'Engerma,la fontaine sera publique et l'eau d'écoulement arrosera son jardin . Le conseil donne son accord. Cet accord donnera lieu à réclamation car la fontaine avait été oubliée puis une seconde parce que en été toutes les fontaines coulaient sauf la sienne;
L' intermittence de la fontaine d'Engerma constatée l'été ne date donc pas d'aujourd'hui, bien que le réseau est été refait.
Une seconde délibération du même jour nous dit que les fontaines initiales ne sont pas satisfaisante. Engerma possède une source prés de la route mais elle se tarit l'été et il n'y a pas de fontaine de prévu avant que ne soit prévu la fontaine dans le jardin Soulié. Il y a une fontaine à La Place une autre à coté du presbytère et en face de la maison du Maire et la première à l'estrade à côté de la croix. La commune demande qu'une autre soit placée à coté de la maison Soulié, pour que Mr Soulié garde son droit d'eau et une a Engerma .
Il n'y a donc pas de fontaine au Manché , mais l'endroit est abondant en sources.
10 novembre 1856 1040421-422 Affaire Linarac ,cantonnement.
Cette procédure concernant les limites avec Gudannes va arriver en jujement. La commune n’a pas les fonds nécessaires ; elle prie donc le syndicat de faire ces avances.
12 janvier 1857 1040423-424 Atelier de charité
Une somme e 80 000f vient d'être affectée au département pour donner du travail aux pauvres; la commune en possède plus de 100 homme, femmes, et enfants. La fabrique emploie des fonds considérables pour faire travailler les indigents, elle a un emprunt de 2000f à rembourser pour les fontaines et une condamnation de 4000f à payer à Garanou. Elle demande un secours en proportion de ses dépenses.
10 février 1857 Dégâts des Chèvres
Les chèvres font des dégâts aux cultures Monsieur Costessèque Pierre est nommé gardien communal, il percevra 1 mesure de seigle par tête et 10livres de pain. Il gardera les chèvres tous les jours. Le même tarif est appliqué pour les cochons.
20 avril 1857 dél ADj 20av57 870-872
dans secours église 4V7 Église
Demande d'adjudication des travaux de l'église
Monsieur le Président à déposé sur le bureau les pièces relatives à la construction de l'église, comprenant les plan, devis, et cahier de charges le tout modifié par Mr l'architecte en chef du département de l'Ariège conformément aux observations faites par Son excellence Monsieur le Ministre de l'Instruction Publique et des Cultes.
Le conseil après avoir sérieusement examinés les pièces présentées les a approuvées dans toutes leur parties. ainsi que les modifications qui ont été faites par Mr l'architecte.
Considérant en outre que le montant du devis est de 24 000francs et que les ressources disponibles ne sont que de 15120fr, savoir:
1°matériaux de la veille église 2174,25
2°Journées volontaires 4166,80
3°Argent de la fabrique et dons volontaires 5778,85
4°Secours accordé par l'état 3000,00
__________
Total 15120fr 00
Le conseil est unanimement d'avis de prier Monsieur le Préfet vouloir bien transmettre en adjudication les travaux de l'église jusqu'à consensus des fonds disponibles.
Ainsi délibéré à Vèbre les jours , mois, et an que dessus. Ont signés
Pour copie conforme
A la Mairie de Vèbre le 21 août 1857
10 mai 1857 1040425-431 Jugement de l’affaire Linarac, Cantonnement
Le tribunal de Foix a donné son jugement le 23 janvier 1857, entre madame de Linarac propriétaire du domaine de Gudannes et les trois communes. Le maire le lit au conseil .
« Le conseil après avoir entendu la lecture du dit jugement, la
1° Qu’entre autres dispositions il admet madame de Linarac à racheter ses bois du droit de dépaissance qu’y exercent les trois communes composant avec les communes de la Baronnie de Château Verdun et autres ,à l’exception des 744hectare 33ares qui restent donnés à cette dépaissance ;
2° Que le tribunal réduit la contenance que les parties ont déclaré être nécessaire aux usagers puisque la quotité que les communes auraient à prendre dans le cantonnement (9/10 des débèses, 1/4 des hêtraies ?montagnés ?) ne donnerait pas les 2/3 de la contenance que les experts attribuent à chaque bête selon son expérience ;
3° Que le dit jugement réduit les bestiaux des trois communes pour précomptage de leurs ressources propres et pour les bestiaux de labour ;
4° Qu’il condamne les communes au 3/5 des francs de l’instance et Madame de Linayrac seulement au 2/5 ;
Considérant que la dépaissance dans les bois est indispensable aux communes non seulement au point de vue de l’abri qu’ils offrent aux bestiaux , abri que les communes ne sauraient trouver ailleurs pas même dans les bois qui leur appartiennent ainsi que le suppose le tribunal contrairement à ce que démontrent la position et la connaissance des lieux ; mais qu’elle lui est encore nécessaire surtout à cause de la température moyenne et plus douce de la zone ou se trouve ces bois, température qui permet aux bestiaux d’y séjourner dans la première et la dernière saison des pâturages, sans quoi les usagers seraient obligés de les nourrir plus longtemps à la crèche ce qu’ils ne peuvent faire ;Que la nécessité de dépaissance dans les bois est aujourd’hui démontré d’une manière invincible par le rapport des experts qui constatent et déclarent que le rachat ne saurait avoir lieu, rien ne pouvant remplacer pour les usages de la dépaissance dans les bois,
Que les 744h 33a que le tribunal déclare non rachetable sont insignifiants, d’abord quant à l’étendue même comparée aux bestiaux admis au pâturage et aussi quant à l’étendue qui restera pâcageable par suite de l’aménagement auquel on pourra soumettre ces bois
Considérant qu’en réduisant de 1/8 les bêtes bovines le tribunal a commis une erreur manifeste , puisque la petite
Quantité des bœufs de travail n’ont jamais été portés dans aucune liste de recensement de la douane ni des maires fusse que les bestiaux ne fréquentent pas les pacages et que d’ailleurs la presque totalité des labours à faire du 1er juin au 30 7bre sont faits par les mêmes que possèdent les habitants.
Considérant que nonobstant la réduction à la moitié des trois communes sur la terre de Gudannes le tribunal a encore donné ces communes au précomptage de leurs ressources propres malgré que le titre constitutif des doits ne porte aucune réserve à cet égard, et que d’ailleurs en droit acquis moyennant argent ne puisse pas être considéré comme concession gratuite.
Considérant que le jugement a réduit aussi non seulement les bestiaux à admettre aux pâturages , mais que de plus, pour la quotité qu’il accorde aux communes dans le cantonnement , il a réduit aussi la quantité de parcours reconnu nécessaire par les experts ; car la quantité que le tribunal accorde aux usagers ne donne pas les 2/3 du parcours arbitré par les experts que l’appréciation de ceux –ci n’est pas exagérée puisque dans d’autres localités (Siguer, Mérens Ax.. ) ils ont trouvé un parcours plus considérable pour chaque tête de bétail ;Que cette réduction dans la contenance en entraine forcément une autre sur le nombre des bestiaux que pourront nourrir les usagers ;
Considérant que pour fixer la part des communes dans le cantonnement, le Tribunal n’a eu égard ni à leur titre , ni à l’étendue de leurs besoin , ni à la possibilité de l’objet à cantonner, éléments sur lesquels cependant doit être basé tout cantonnement pour être juste et équitable ;
Considérant encore que sans motif plausible et contrairement aux règles ces partages où chacun doit payer proportionnellement à ce qu’il prend, le tribunal condamne les communes intéressées aux 3/5 des dépends
Par tous ces motifs le conseil, après en avoir délibéré estime que le jugement ci-dessus lèse au premier chef les droits des trois communes de Vèbre , Urs et Lassur, et est d’avis à l’unanimité d’interjeter appel du dit jugement et charge
Monsieur le mare d’obtenir de qui de droit, l’autorisation » de faire appel du jugement.
12 juillet 1857 1040431-432 De la distribution du courrier
Les habitants et la communes se plaignent de la distribution du courrier. Celui ci est distribué de deux jour l’un. Il faut avoir recours à des express ce qui cause de fais supplémentaires . Le maire est persuadé que le gouvernement qui est disposé à favoriser l’industrie et la prompte expédition des affaires ne refusera pas à la commune de Vèbre les mêmes dispositions qu’il a accordé à d’autres d’une importance moindre. Dans les considérations le conseil retrace le parcours du courrier.
Une lettre qui est posté à Foix arrive le lendemain à 7heures (on était alors à l’heure solaire), le facteur lui part des Cabannes à 5 heures .Le lendemain il n’y a pas de tournée sur Vèbre elle sera distribuée le surlendemain à Vèbre soit le troisième jours. Si le maire répond à une lettre urgente il répondra et la métra au bureau de poste des Cabannes d’où elle partira le lendemain (4° jour)et ne sera distribuée que le quatrième jour.
Le conseil demande qu’un deuxième facteur soit affecté au haut canton, la dépense ne serait pas considérable pour l’administration des poste, environ 400 francs. Il demande aussi que le facteur parte après l’arrivée du courrier de Foix et soit de retour avant le passage du courrier qui descend d’Ax.
Note on voit ici l’importance du choix fait à la révolution d’implanter la préfecture ou sous préfecture à moins d’une journée de cheval. Noter aussi que le 3° empire désirait une prompte expédition des affaires courantes….
15 mai 1859 1040433-434 limites des parcours des bêtes à laines
Elles sont fixées comme suit du 1 Avril au 30 septembre. Elles ne pourront pas dépasser du coté Nord :du bout dit Lacadou point qui se trouve être le bout de la Canal grasse de Courtal Gélat d’en haut, le plus prés des Courtalets par le haut , au coumel Espaouruc, de la suivant le chemin droit au planel de Castagnole de ce point ils pourront pacager à la Camade de Dédort et Dédort en se tenant toujours au dessus des carayrous de la crémade de Dédort qui se trouvent au bout des tartiers du sus dit point le bout de la Canal de Lucadou, en ligne droite au bout des tartiers de Légunes, qui se trouvent à environ 100 mètres au dessous de la jasse du même nom. De là partant droit aux carayrous qui descendent de la passe de Légune et suivant les dites limites carayrous jusqu'à las gourgues des Isarges jusqu’au point où les dits carrayrous rencontrent ceux qui descendent de Pyparlan et suivant ces derniers jusqu’au coumel ; des assaladous de gyrieys.
Pour les bêtes destinées à l’engraissement des terres (soit brebis soit vaches) les limites du 1 Avril au 30 septembre sont A partir du Coumel de Cadous de Géryeys descendront droit aux mouillères de Mattalis et de là au bois del Ferradou de ce point aux Tartiers de Courtézio suit au disant del Sarrat de Courtézio, de là tirant droit au carrayrou de la crémade de Dédort , qui conduisent au Planel de Castagnole.
Les gardes des trois communes sont chargés de la surveillance et de faire leur rapport aux maires qui dresseront procès verbal soit 10 centimes par tête, pour la première fois.
à suivre