Ariège - Pyrénées - Correspondance et Photos de Prisonniers
Les Prisonniers de 1940
Les photographies du 5° RCP et de prisonniers ci dessous sont publiées avec l'accord du propriétaire.
Les photographies de prisonniers ont été prises par les autorités Allemandes et portent au verso un cachet de contrôle Elles datent de mai à Aout 1941 soit l'époque où le Reich était au sommet de sa puissance . Après arrivèrent les défaites.
La migration forcée, vers l'Allemagne se fit à pied et les prisonniers dormirent où ils purent ,et très souvent en plein air, avec la fain au ventre.
Les officiers furent internés dans des Offlag et les hommes de troupe et sous -officiers dans des stalags. Les relations avec les autorités allemandes se faisaient par l'intermédiaire d'un homme de confiance . Les poux , la fain et l'ennui ,sans oublier les corvées , étaient leurs lots quotidiens.
La nourriture était à base de choux raves de pommes de terre et de betteraves. Les camps étaient souvent à proximité de caserne et les prisonniers faisaient toutes les corvées . Le vendredi les officiers (Allemands) avaient du poisson et bien souvent les prisonniers récupéraient les restes pour manger;
Une des grandes occupations étaient de confectionner des faux papiers pour s'évader, mais ils étaient repris rapidement et envoyés un peu plus à l'Est. Pour faire le café (orge grillé) ils introduisaient deux fils électriques, branchés sur la lumière ,dans la casserole remplie d'eau pour la faire bouillir . Cela entrainait régulièrement une coupure de courant.
Les fouilles étaient très fréquentes . Les allemands s'étonnaient toujours de l'ingéniosité et de la débrouillardise des Français.
Les prisonniers pouvaient recevoir des colis de la Croix Rouge. Au début de la guerre ils arrivaient régulièrement…puis beaucoup ont été détournés. Ils échangeaient des produits des paquets avec des marchandises allemandes.
Les prisonniers furent employés dans l'industrie allemande et dans les fermes. Ils remplacèrent la main d'œuvre Allemandequi était au front, mais bien sur sans être payé.
Les Allemands demandèrent à tous les prisonniers leurs profession, dans le civil, les profession de la métallurgie , les mineurs , les ingénieurs ,médecins étaient bien sur particulièrement recherchées.
Les officiers ne travaillaient pas, mais beaucoup auraient bien voulu pour sortir du camp et manger à leur faim.
Mon père qui était cuviste à Péchiney et aussi agriculteur eut la sagesse de ne pas déclarer la première, outre qu'il aurait servi l'industrie allemande il aurait supporté des cadences de travail infernales plus la chaleur et les gaz toxiques.
Il a été employé dans une fromagerie (fromage à volonté mais le pain était rationné, puis dans des fermes où il a eu la chance d'être bien traité et où ils mangeaient à la même table que les patrons. Tous les Allemands n'étaient pas nazis . Un de ses patrons avait dans la cuisine un grand portrait d'Hitler, mais derrière il y avait un grand crucifix et le soir venu ils retournait le portrait. Il avait bien soin de recommander aux prisonniers la prudence et surtout de se taire, car le propriétaire de la ferme voisine était un Hitlérien pur et dur. Les fermiers ne pouvaient pas mal traiter les prisonniers de guerre s'ils le faisaient ils se les voyaient retiré.
Il n'en était pas de même des déportés, encadrés par les SS.Il était strictement interdit aux prisonniers comme à la population de rentrer en contact avec ces malheureux lors qu'ils se rendaient sur leur lieux de travail .
Mon père a passé une grande part de sa captivité en Prusse orientale dans le couloir de Dantzig. Il a été libéré par des Russes de Sibérie, qui avaient la gâchette facile et ne faisaient pas de grande différence avec les Allemands. Il devait cacher les montres et autres chevalières pour ne pas se les faire arracher.
Mon oncle quant à lui a passé une bonne part de sa captivité en Autriche où il pouvait dormir à la ferme.
Les personnes qui ont fait cette guerre en parlaient finalement très peu. Seuls revenaient quelques souvenirs plutôt agréables et des narrations de la vie dans les fermes où ils ont été étonné du niveau de mécanisation et de l'organisation du travail. Les Allemands étaient toujours étonnés de voir les Français s'entraider dans le travail de la ferme.
Camp du Vernet Ariège
Camp du Vernet1 :Avant l'offensive de 1940
Camp du Vernet 2 5° régiment de Chasseurs pyrénéens au Vernet
5° R.C.P.
Camp du Vernet 3 : idem supra
RCP : 5° RCP ( régiment de chasseurs pyrénéens)1° compagnie partie de Plein air mes sous- -officiers
5 ° RCP 2: idem supra
souvenir de ligne 3 12 39:S de notre séjour en ligne 03 12 1939 pht Rouselot 120 rue des récollets Toulouse
Les Prisonniers en Allemagne et en Autriche
Ferme Brau
2F Braü Jui 41: kommando 2138 binage des betterave juillet 1941 ferme Braü
4F Braû mai 1941: kommando 2138 ferme braü mai 1941
stalag 78 Gestprüt :
ferme Braü
6F ferme Braü
Ferme Fischer
2F peter Fischer : Ferme Fischer Peter strauss18 past Wurtember Allemagne
Ferme Fischer : ferme fischer partie de pêche en barque Poncy paul et X
Ferme Kaiser
1Fkaiser ao 41 :Kommando 2158 ferme kaiser aout 41
Kommnado 2138
Komando 2138 verso liste des noms :? M ?; Poncy Paul ; Laser Rabien ;R ? Pierre; B? Pierre;
Davis Louis; Leseier François; Lassor jean; Delsol Fernand; Robert Henri; Baulier Fernand ; David Georges 4F Braü :kommando 2138 ferme Braü mai 1941
Kommando 2138 Wordauerbach Wartemberg Oberbayer Allemagne
Poncy paul 3 av 1942 Watemberg stalag VIIA 69 Geprut Poncy paul 66 941
Stalag VII
Stalag III
2Stalag IIIC :stalag IIIC 51 Geprütt Poncy Louis stalag III6m847
stalag III Pouildebat : Pouilldebat du Tarn et Garonne
Corvée de patate dans une usine de conditionnement alimentaire probablement en Autriche
prisonnie à X : aucune mention au verso
stalag 3 7
Epicerie Pendant la guerre ??,origine et lieu inconnus
Source Jean Michel Poncy
Le Castor