Vèbre - Le Patrimoine culturel - Les Traditions religieuses et païennes et les coutumes diverses

Publié le par Le Castor

Les traditions, la Fête et les coutumes diverses

 

4.1.  Les traditions religieuses passées (à développer)            

4.2.  Les Evènements festifs

4.2.1.  La fête du village

Vèbre avait choisi le 13 octobre comme jour férié pour commémorer à la fois la fin de l'épidémie du choléra et le jour du décès du curé Estèbe qui fut la dernière victime. Chaque année, la commune organisait à cette date, la fête locale. Mais les personnes âgées de la région n'ont gardé en mémoire aucun  propos rapporté par leurs parents ou grands-parents… Le temps a fait son œuvre : Vèbre a abandonné le souvenir du 13 octobre, la fête locale est fixée au vingt-neuf juin, jour de la fête de Saint Pierre, patron de l'église de Vèbre.

Ce jour-là, tous les habitants assistent le matin à la grande messe. Puis l'après-midi les villageois se réunissent sur le Couloumier, pour danser au son d’un l'orchestre. La Place (cabine téléphonique) remplace le Couloumier dans un premier temps, puis dans les années 1964 -1965, les festivités se déroulent à la Pountare. Les habitants se retrouvent pour l'apéritif, et dansent l'après-midi et le soir au son d'un l'orchestre.

Les difficultés rencontrées lors des dernières fêtes ont conduit la municipalité à cesser cette activité.

L’un des objectifs de l’association « Vèbre Chemin faisant » étant de relancer la vie festive au village, peut être revivrons nous, peut être sous une forme différenciée la fête du village. La Pountare, siège de la majeure partie des festivités du village ;

Autrefois ou parfois elle avait ou a lieu ailleurs…..à développer

4.2.2. Le feu de la Saint Jean (Ci-dessous 20 juin 2009)

De nos jours, il a lieu aux alentours du 24 juin au solstice d'été à la Pountare. Un apéritif et un repas commencent les festivités.

4.2.3. Evènements festifs divers ( La Chandeleur, Abattage du cochon, dépiquage et vendanges)

La Chandeleur

On fait des crêpes à la chandeleur, le 2 ou 3 février et des oreillettes pour Carnaval. Les enfants passent dans les maisons du village pour demander des œufs, rares à cette époque, un peu de farine et de lait et cherchent une maman charitable pour faire les oreillettes.

Le soir du mardi gras, toutes les familles font des crêpes. Le lendemain (jour des cendres), le carême commence et pendant quarante jours, on ne mange plus de viande.

En hiver, les soirées sont longues et les villageois se réunissent pour effectuer des menus travaux ensemble, par exemple pour enlever les feuilles sèches de l'épi de maïs. Ils boivent du vin chaud ou mangent des châtaignes.

A la fin des gros travaux, on se réunit autour d'un bon repas chez la famille qui dépique, vendange ou tue le cochon.

Abattage du cochon faire un renvoi vers traditions

Voir chapitre 5.3.4

Le dépiquage et les vendanges

Le Baptême

Autrefois les enfants étaient baptisés très tôt ( entre un et trois jours après la naissance). En effet, il y avait beaucoup de mortalité dans les jours suivant la naissance. Cette cérémonie avait souvent lieu en présence du père de l’enfant, parfois des proches ou des voisins qui remplaçaient le parrain et la marraine. Par la suite, l’on faisait une réunion de famille pour fêter l’événement.

Ci dessous, un menu de baptême en 1965
Menu de baptême

Evènements festifs divers

4.3 Les coutumes diverses
Les traditions culinaires
Le Pain
Dans les temps anciens, jusqu’à la fin des années 1950, chaque famille faisait son pain. La plupart du temps on confectionnait le pain avec la farine blanche de blé que l’on mélangeait avec du métail (mélange de blé et de seigle) . Après avoir pétri la pâte constituée de farine d’eau et de levain, on formait de grosses boules, que l’on déposait dans des « padassous » (panier rond tissé de paille ou de roseaux fins ramassés dans les endroits humides) afin qu’ils prennent forme. Ils levaient toute la nuit avant d’être enfournés dans le four préalablement chauffé (avec douze bûches de bois de hêtre)

 

En règle générale, on faisait le pain tous les quinze jours (environ cinq gros pains) et comme travaillait en bonne collaboration, chacune des ménagères qui venait faire son pain, passait son levain à une voisine qui continuait également le circuit.

Après avoir retiré le pain du four après la cuisson, on vidait un panier de pommes dans le four encore tiède, où les pommes cuisaient tout en restant fermes. Il faut préciser qu’à ce temps là, il y avait beaucoup de pommes de qualités différentes qui n’étaient pas traitées. C’était le fruit principal de l’hiver. Certaines qualités se conservaient jusqu’à la fin juin, ridées et flétries mais de grande saveur.
Le four à pains ( voir photos ci-dessus)
Il est construit dans nos maisons de campagne. Ce sont des pièces en forme de demi-sphères fermées. Il n’y a pas de cheminée d’évacuation. La fumée sort par la porte du four directement vers la cheminée de l’âtre, ce qui donnait pratiquement toujours des murs noircis par la fumée. Au cours des temps, la température provoquait des fissures à l’intérieur, ce qui nécessitait une intervention de réparation (celle-ci était effectuée avec une argile rouge, genre de terre réfractaire que nos anciens appelaient «  terre de pipe » qu’ils allaient récupérer tout au bout du Quié en direction de Senconnac
Le feu de bois
C’était du vin que l’on fabriquait au village. A ce vin, l’on ajoutait du sucre, des peaux d’orange, de la cannelle, des clous de girofle, de la noix muscade et aussi de la « gnole », une eau de vie produite par le bouilleur de crue avec le marc du raisin, après avoir tiré le vin du tonneau
Les recettes
La Chandeleur et les crêpes
C’est le 2 février, jour de la chandeleur et de la présentation du Seigneur au temple qu’il y a tradition de faire des crêpes dans toutes les maisons. Cette tradition permettait de réunir les membres de la famille du village et les voisins.

L’on devait faire des crêpes dans toutes les maisons…..Chacun devait faire sauter au moins au moins une crêpe avec une pièce dans la main

(Pour les plus fortunés, il s’agissait d’un Louis d’or mais ils étaient bien rares……..Puis l’on mettait une crêpe dans un morceau de journal au dessus du buffet de la cuisine pour garder l’espoir d’avoir un minimum d’argent pour vivre tout au long de l’année…Ceci permettait de partager la soirée en mangeant des crêpes accompagnées de confiture maison et l’on buvait du vin chaud.
L’Influence de la lune chez nos anciens
5.5.1 Les semis et plantations
Les anciens qui étaient des gens simples et très observateurs de la nature, vivaient en relation étroite avec cette dernière.

Ils avaient constaté que pour avoir des plants de bonne qualité et productifs, il fallait faire des semis et des récoltes à des instants bien précis par rapport à la configuration de la lune.
Ainsi les pommes de terre, carotte, betteraves, oignons dont l’élément nutritif demeurait en terre étaient-ils plantés à la vieille lune.
Par contre les légumes qui produisaient leur richesse hors de terre, était-ils plantés à la lune nouvelle.
5.5.2 coupe des cheveux
Les cheveux coupés à la lune vieille, poussaient bien moins vite….Les ongles aussi d’ailleurs
La coupe du bois et sa conversion
Dans les temps anciens, nos ancêtres n’avaient que peu de moyens et ils devaient se débrouiller de leur mieux et par eux-mêmes dans tous les domaines…réparer le matériel agricole, refaire le toit de la maison  ou du hangar.

Pour changer une poutre de toit, ils choisissaient un arbre au printemps et allaient l’abattre à la lune vieille de novembre (au moment où la circulation de la sève était au repos), afin que le bois soit plus résistant dans la conservation.

A la lune vieille de novembre, ils abattaient le bois de chauffage qu’ils débitaient par la suite afin d’obtenir une meilleure combustion et avoir une bonne braise et beaucoup moins de <cendres…notamment dans les fours destinés à la cuisson du pain (puisque les véritables fours à pain de nos anciens ne comportaient pas de cheminée d’évacuation)
Influence sur les naissances
La lune jouait selon nos anciens, une influence certaine sur les naissances. Il a été constaté que chaque fois qu’il y avait un changement de lune, qu’elle soit vieille ou nouvelle, il y avait d’avantage de naissances…ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de naissante pendant le reste du cycle lunaire…. !!!
Certains scientifiques vous expliqueront qu’en fait nous sommes soumis aux aléas et au hasard, pourtant les statistiques sont là, vérifiables….Anecdote : Certaines femmes disaient que lorsqu’une femme accouchait, à proximité d’un changement de lune, cela avait des< effets sur la nature du sexe de l’enfant à naître suivant. Ainsi, si dans es trois jours qui suivaient la naissance, il y avait changement de lune, le prochain enfant qu’elle concevra sera de sexe différent de celui qui venait de naître.
Le Castor

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D
Moi, je me souviens, étant petite (dans les années 80-90, c'est pas si vieux) on y allait toutes les années et tout le monde se retrouvait ! De très bons moments à danser autour de l'énorme feu, bénit auparavant par M. le Curé ! Pétanque pour les grands et pendant de longues années, un petit manège pour les petiots ! il y avait meme quelques fois un concours de chant pour les enfants ! et un grand loto !
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L
<br /> Bonsoir Del,<br /> <br /> Et bien, il en est toujours ainsi en ce qui concerne le feu de la Saint Jean....Monsieur le Doyen a béni le feu Samedi dernier 20 juin....Un feu immense dont nous avons gardé les photos....<br /> La Pétanque...c'était un autre temps....Les pétanqueurs sont tous partis à Marseille....Plus de manège non plus...mais restons optimistes...Nous sommes là pour essayer de perpétuer les traditions<br /> avec l'aide de tous<br /> Bonne soirée ma chère Del<br /> Cordialement,<br /> Le Castor<br /> <br /> <br />